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Le développement moteur

Encore un article sur le développement moteur ?!

Bien évidemment vous vous êtes renseigné, vous avez lu, on vous a expliqué qu’à 3 mois bébé doit tenir sa tête, à 6 mois il rampe, à 9 mois il se tient assis et à 12 il marche !

C’est même écrit dans certains carnets de santé !

Mais c’est faux, culpabilisant, inquiétant, déstabilisant et dangereux de vouloir encore et toujours mettre les enfants dans des cases, des règles, des normes !

 

Aujourd’hui je vous explique l’essentiel à retenir sur la motricité de l’enfant.

Vous allez certainement être surpris de voir qu’avec une seule règle on peut aider bébé dans son développement moteur.

 

Commençons par les bases, une bonne définition !

La motricité qu’est-ce que s’est ?

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« Ensemble des fonctions qui assurent les mouvements ». C’est la définition que vous pouvez lire dans le dictionnaire.

Mais ce que vous ne trouverez pas dans le dictionnaire, c’est que la motricité permet aussi le développement de l’enfant au niveau intellectuel, émotionnel et sensoriel !

 

Plus simplement : la motricité est la base de tous les développements de l’enfant.

Et ça tombe bien car la seule chose que bébé sait faire tout seul dès sa naissance, c’est bouger !

Le développement de la motricité

Le développement moteur c’est lorsque bébé va passer du mouvement incontrôlé au mouvement dirigé et volontaire. On parle d’une stratégie bien rodée pour arriver jusqu’à la marche autonome.

 

Le développement moteur se divise en 11 étapes :

  1. plat dos,
  2. côté,
  3. plat ventre,
  4. retournement,
  5. ramper,
  6. 4 pattes,
  7. assis,
  8. genoux,
  9. chevalier,
  10. debout,
  11. marche. 

 

La difficulté du développement moteur va se trouver dans le respect des acquisitions dans cet ordre précis !

 

Chaque étape à un but bien précis d’acquisitions et sert de base à l’étape suivante, un peu comme la construction d’une maison ! Il est impossible de poser des fenêtres sur une façade sans mur !

Si une des étapes ne se développe pas, il y a de forte chance qu’à moyen terme, l’étape suivante bloque à son tour et qu’à long terme cela engendre des conséquences dans la vie de l’enfant.

 

 

Toutefois, si un enfant ne suit pas l’ordre, il peut revenir dans la chronologie rapidement grâce à sa faculté d’adaptation.

Les rôles du développement moteur 

Outre le fait d’apprendre à marcher à long terme, l’enfant passant une à une les étapes de la motricité va aussi développer :

  • Sa sécurité affective,
  • Sa gestion du stress,
  • Son estime de lui,
  • Sa stabilité émotionnelle,
  • Sa capacité à donner et recevoir,
  • Sa communication avec le monde extérieur,
  • Ses circuits neurologiques,
  • L’acquisition de sa ligne médiane,
  • La notion de latéralité,
  • Sa vision,
  • Son audition,
  • Sa force,
  • Son équilibre,
  • Son aisance dans son corps,
  • Sa perception de l’espace,
  • Sa conscience des dangers et obstacles et la mise en place de solution face à ceux-ci.

 

Comme pour l’adulte, un enfant bien dans son corps est donc un enfant qui aura beaucoup plus confiance en lui.

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Pour un développement moteur optimal, que faire ? 

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Le développement moteur est un élément clé de la croissance et de l’épanouissement des enfants. Il est important pour les parents d’accompagner leur enfant dans ce processus, en respectant ses besoins et en lui offrant un environnement favorable.  

La sensibilisation des parents à ce sujet est donc de la plus haute importance.

 

Les mouvements et les positions qui conduisent à la marche sont théoriquement identiques chez tout le monde.

Cependant, il existe des différences dans le développement d’un enfant à l’autre surtout quant à l’âge de l’acquisition.

Certains enfants ne maîtrisent pas la position assise avant un an et cela ne les empêchera pas d’être de grands acrobates à 3 ans.

L’essentiel c’est de bouger de manière organisée, symétrique et de faire un maximum d’apprentissages au bon moment, selon son rythme et ses capacités.

 

Ce qu’il faut comprendre c’est que le développement moteur ne dépend pas que des aptitudes personnelles de l’enfant, d’autres facteurs entrent en jeux :

  • La maturation du cerveau. Lorsque bébé naît le cerveau n’est pas à 100% de ses capacités. De nouveaux circuits de neurones se mettent en place peu à peu et ils permettent d’exécuter des mouvements de plus en plus précis et de maintenir de nouvelles positions.
  • Les expériences motrices que chacun va répéter de nombreuses fois. Comme pour un sportif plus le bébé bouge, plus il sera à l’aise.
  • L’attitude des personnes qui entourent l’enfant favorisent ou gênent l’installation d’une bonne motricité.

 

Il y a quelques règles de bonne conduite à adopter lorsque l’on veut aider son enfant dans son développement.

 

Éviter de laisser s’installer une étape si la précédente n’est pas vraiment acquise. Il vaut mieux valoriser ce que l’enfant a acquis plutôt qu’appuyer sur ce qu’il n’est pas encore capable de faire. D’où l’importance de bien connaitre les étapes de développement !

 

Il faut bien faire la différence entre « aider » et « faire à la place de » !

En tant que parent il faut simplement accompagner, observer, encourager en donnant accès à bébé aux stratégies de développement. C’est un équilibre juste entre stimuler, jouer avec bébé en lui laissant faire les connexions lui-même.

 

Stimuler ou pas stimuler ? Tous les bébés en bonne santé parviennent à marcher sans que l’on ait besoin de leur apprendre. Stimuler un bébé à la motricité ne veut pas dire le faire aller plus vite ou plus loin ! C’est simplement adapter les jeux, la relation, en pensant « développement moteur » pour lui permettre de profiter au maximum de ses possibilités et au bon moment.

 

Des astuces sont à connaître et placer dans les actes de la vie quotidienne comme changer de côté la prise des biberons, comment porter et poser un bébé, la stimulation au retournement lors du change, tapis d’éveil le plus tôt possible, etc…

 

Éviter les vêtements, accessoires pouvant gêner le développement moteur de l’enfant comme les chaussettes, les parcs ou lits à barreaux, les youpalas, les coussins anti…, etc…

 

Établir un équilibre sain entre la nécessité de protéger bébé sans tomber dans la surprotection. 

 

 

La règle d’or !

Si on souhaite autonomiser bébé on ne l’installe pas dans une position qu’il n’a pas acquise. Imaginez que l’on vous dépose sur un trapèze de cirque à plusieurs mètres de hauteur. Sentez-vous l’insécurité et le stress monter en vous ?

Vous êtes bloqué dans une position inconfortable, car vous n’avez jamais fait de trapèze de votre vie, et vous cherchez une solution pour vous en sortir. La seule qui s’offre à vous est donc de vous laisser tomber !

Vous pouvez maintenant transposer cette situation avec le bébé que l’on a l’habitude d’assoir avant qu’il ne soit prêt ! Tant que bébé ne le fait pas tout seul c’est simplement qu’il n’est pas prêt ni physiquement, ni psychologiquement !

 

 

Un parent averti est le meilleur accompagnement au développement moteur de son enfant !

Pour plus de conseils vous pouvez contacter Mesmouvements.

 

A vous de jouer !

 

Sandy Duclos

 

 

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1 réflexion sur “Le développement moteur”

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